Né le 1er janvier 1958 à Kandi (Alibori), Alassane Seidou fait ses études supérieures à la Faculté des
sciences de la santé de Cotonou, où il décroche un doctorat en médecine en 1988.
Il devient par la suite médecin-chef de la Clinique Kombe à Parakou (1988-1996), puis de la Clinique Zaman-Lahiya à Kandi (1999-2003).
Durant les années 1990, il lance des campagnes d'information auprès des populations au sujet des maladies non transmissibles, telles que le diabète ou l'hypertension2.
Il reprend ses études en 2012, et se spécialise en gynécologie
obstétrique à l'Unité de formation et de recherche en sciences de
la santé de l'Université de Ouagadougou, dont il sort diplômé en 2016.
Président du parti Alafia, il fut en outre député de l'Assemblée nationale (1996-1999 et 2007-2008), ainsi que maire de Kandi (2003-2007), et ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance locale, de l'Administration et de l'Aménagement du territoire de 2008 à 2011 dans le gouvernement Yayi Boni. De 2018 à 2019, il est également ministre des Infrastructures et des Transports. Depuis le 21 février 2019, il assure la fonction de ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale par intérim à la suite du limogeage de Barnabé Dassigli. Lors des élections législatives d'avril 2019, il est élu député de la 1re circonscription, étant 2e tête de liste de l'Union progressiste. Le 21 mai cependant, afin de respecter la loi interdisant le cumul des mandats, il démissionne de son poste de député, à l'instar d'autres ministres également élus, choisissant de se consacrer à sa fonction ministérielle, et laisse le siège à son suppléant, Demonle Moko Alidou. Il se voit confier le 26 mai 2021 le poste de ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique.